Rien de tel qu’un peu d’histoire pour rentabiliser ces longues soirées d’hiver. Aujourd’hui, le professeur Artimus Escape Game à Paris vous propose une petite historique du voyage temporel.
C’est entre 1907 et 1915 que commence la folle aventure du voyage temporel avec la théorie de la relativité principalement élaborée par Einstein, et qui traite notamment des trous noirs et des trous de ver, le principe qui va nous intéresser.
Mais pour voyager dans le temps à travers ces trous de ver, il faudrait franchir la limite de la vitesse de la lumière, dont la théorie de la relativité laisse sous-entendre que c’est impossible.
En 1931, est fabriqué le premier cyclotron, un type d’accélérateur de particules permettant une avancée énorme dans la compréhension de la physique, et notamment, dans la façon dont les particules se comportent sous certaines conditions.
C’est Irene Joliot-Curie (fille de Pierre et Marie Curie) qui produira en France le premier mini trou noir en 1955, quelques mois avant sa mort, grâce à la collision de deux particules dans un cyclotron, permettant de dégager une formidable quantité d’énergie gravitationnelle dans un point microscopique. En 1971, le physicien Frank Tipler créé le premier trou de ver en générant deux trois noirs liés. Son dispositif lui permet d’envoyer un flash de lumière à travers le trou de ver, permettant en théorie, d’envoyer des informations dans le passé, si le second trou noir pouvait être généré lui-même dans le passé.
Il faudra attendre 1974 pour que le premier prototype de machine à voyager dans le temps soit créée par Frank Tipler et son équipe. Il utilise un cyclotron pour générer le premier mini trou noir et un dispositif très complexe associant un cyclotron et un convecteur temporel pour « plier le temps » et envoyer le second trou noir dans le passé. La première expérience réussie a permis d’envoyer une série de flash dans le même laboratoire, environ 40 jours dans le passé, formant en code morse le célèbre message S.O.S. et renforçant la conviction de Frank Tipler et de son équipe qu’ils touchaient au bout.
En 1984, le premier prototype de machine à voyager dans le temps permettant d’envoyer de la matière est créée par l’Institut Niels-Bohr à Copenhague. L’expérience est un échec parce que la machine ne parvient pas à envoyer la matière à une vitesse suffisante pour dépasser la limite de la vitesse de la lumière et ne peut donc pas envoyer la matière dans le passé. L’institut considère cette limite comme une impasse et abandonne le projet.
En 1988, Lijun Wang réalise la première expérience permettant d’envoyer un paquet d’onde à une vitesse deux fois supérieure à celle de la lumière. Ces résultats ne contredisent pas la théorie de la relativité d’Einstein mais remettent en question le dogme établi qui dit que rien ne peut voyager au-delà de la vitesse de la lumière.
Suite à la publication de cette expérience, de nombreux scientifiques se lancent dans la construction d’une machine spatio-temporelle et la première machine à voyager dans le temps qui réussit à envoyer un objet dans le passé est créée en 1997 par le professeur Sandoval et son équipe en Caroline du Nord. Il y enverra une canette de Coca-cola, symbole iconique de la société américaine et il dira cette phrase désormais célèbre : « Now, Coke is timeless. »
Plus tard, un professeur dans un petit laboratoire du 20ème arrondissement de Paris créera la première machine capable d’envoyer des personnes vivantes dans le temps, mais ça, c’est une autre histoire.